[Revue de presse] ● Libra : Le temps des doutes et des inquiétudes
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[ Le Figaro ⎟ Édition du vendredi 12 septembre 2019 ⎟ Page 19 ]
Le Maire ne veut pas du libra sur le sol européen
Extrait (…) « Je veux le dire avec beaucoup de clarté : dans ces conditions, nous ne pouvons pas autoriser le développement de libra sur le sol européen », a martelé hier le ministre de l’Économie et des Finances, lors d’un forum consacré à la nouvelle technologie blockchain, à l’OCDE. (…)
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[ Le Monde ⎟ Édition du samedi 14 septembre 2019 ⎟ Page 16 ]
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Le Maire tente de barrer la route au libra, la monnaie de Facebook
Le ministre de l’économie a pointé les « risques » de cette devise numérique pour « les consommateurs et les entreprises ». Par Alexandre Piquard
Extrait (…) Parallèlement, la Commission européenne se penche sur les « risques d’atteinte à la concurrence » liés au libra, a révélé l’agence Bloomberg fin août. En effet, cette monnaie pourrait être intégrée aux messageries WhatsApp, Instagram et Messenger. (…) Le libra serait-il mort-né ? C’est trop tôt pour le dire. Pour Bruno Le Maire, il suffit, pour empêcher son essor en Europe, de ne pas l’autoriser. «Les commentaires du ministre français de l’économie soulignent encore davantage l’importance de notre travail en cours avec les autorités de régulation dans le monde », a réagi Libra dans un court communiqué. Malgré l’hostilité, Facebook tente d’afficher sa sérénité. Il faut dire que la polémique autour du libra a, pour l’entreprise de Mark Zuckerberg, un avantage indirect : elle la pose en innovateur qui bouscule l’économie. Un rôle qu’elle a toujours affectionné.
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[ LesEchos.fr ⎟ Édition numérique ⎟ 13 septembre 2019 ]
« Un Etat tiers ne pourra pas interdire Libra en Suisse »
Le projet de cryptomonnaie initié par Facebook va demander au régulateur suisse à être reconnu en tant que système de paiement. Une démarche qui accentue les inquiétudes aux Etats-Unis et dans les pays européens, tandis que la nation helvète se montre ouverte à la discussion. Par Rémy Demichelis
Premières lignes (…) L’association Libra, lancée par Facebook et 27 autres partenaires, a approché la Finma, le régulateur suisse des marchés financiers, afin de déterminer quel type d’autorisation il lui faudrait demander. Il devrait s’agir d’un système de paiement, selon ces derniers, qui ont publié chacun un communiqué de presse ce mercredi 11 septembre.
L’article complet en ligne : https://investir.lesechos.fr/marches/bitcoin-cryptomonnaies/un-etat-tiers-ne-pourra-pas-interdire-libra-en-suisse-1871823.php
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[ France24.com ⎟ Édition numérique ⎟ 13 septembre 2019 ]
Pourquoi Bruno Le Maire part en guerre contre la cryptomonnaie de Facebook
Le ministre français de l’Économie n’a pas de mots assez durs pour le libra, la future monnaie dématérialisée de Facebook. Bruno Le Maire veut interdire son développement en Europe au nom de la “souveraineté monétaire” des nations.
Premières lignes Bruno Le Maire s’est trouvé un punching-ball : le libra, le projet de monnaie dématérialisée de Facebook. Le ministre français de l’Économie a exprimé, jeudi 13 septembre, sa volonté de s’opposer au développement de cette devise numérique en Europe, assurant que “notre souveraineté monétaire est en jeu”. (…)
L’article complet en ligne : https://www.france24.com/fr/20190913-bruno-le-maire-libra-facebook-cryptomonnaie-souverainete-monnaie-bitcoin
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[ Bfmtv.com ⎟ Édition numérique ⎟ 13 septembre 2019 ]
Bertrand Perez, DG de Libra: “Nous ne sommes pas des pirates!”
Dans un entretien à l’AFP, Bertrand Perez, DG de Libra tente de rassurer le système financier. “Si la BCE nous refuse le droit d’opérer en Europe, nous ne nous y déploierons pas”, annonce le responsable.
Premières lignes “Nous n’avons pas vocation à jouer les pirates”: Bertrand Perez, directeur général de l’association Libra lancée par Facebook, s’emploie à rassurer sur le projet de cryptomonnaie du géant américain, qui suscite beaucoup de défiance. Il affirme même “si la BCE nous refuse le droit d’opérer en Europe” Libra n’y sera pas déployé. (…)
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[ Le Figaro ⎟ Édition du samedi 14 et dimanche 15 septembre 2019⎟ Pages 24 - 25 ]
Libra: «Pas question d’ouvrir la boîte de Pandore». Par Ingrid Vergara
Extrait En dépit de violents vents contraires, le projet de monnaie digitale libra poursuit son chemin. Il a franchi une première étape importante en déposant une demande d’autorisation auprès du gendarme financier suisse (…). Des deux côtés de l’Atlantique, les autorités maintiennent une pression très forte sur le projet de monnaie digitale lancé par Facebook et 27 autres entreprises privées. (…) Pas question cependant pour l’association Libra de passer en force. «Si, par exemple, la Banque centrale européenne nous refuse malgré tout le droit d’opérer en Europe, nous ne pourrons pas aller à son encontre.» (…)
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[ LaTribune.fr ⎟ Édition numérique ⎟ 14 septembre 2019 ]
Cryptomonnaie : PayPal veut rassurer sur l’avenir du projet Libra de Facebook
PayPal, l’un des futurs membres du consortium de gestion de Libra, a pris la parole pour tenter de rassurer le public sur les ambitions de la cryptomonnaie
Premières lignes (…) PayPal, membre de Libra, veut rassurer les observateurs sur l’avenir du projet de cryptomonnaie, dont le lancement est prévu pour mi-2020, mais qui subit l’opposition croissante de nombre d’acteurs et régulateurs. “C’est un engagement non contraignant (pour PayPal)”, rappelle Gabrielle Rabinovitch, directrice des Relations investisseurs de PayPal. “Et évidemment, je pense qu’il y a encore beaucoup de travail avant que nous arrivions au stade où ça devient plus qu’une idée enthousiasmante”. (…) “Les objectifs et ambitions de Libra correspondent bien à l’ambition générale de PayPal d’aider ceux qui sont le moins bien desservis et de démocratiser l’accès au capital” (…)
L’article complet en ligne : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/cryptomonnaie-paypal-veut-rassurer-sur-l-avenir-du-projet-libra-de-facebook-828084.html
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[ Les Echos ⎟ Édition du lundi 16 septembre 2019 ⎟ Page 29 ]
Cryptomonnaie : les Européens sonnent la charge contre le libra
Ce lundi, à Bâle, des représentants du libra, la future cryptomonnaie de Facebook, rencontreront des responsables de 26 banques centrales. Vendredi, Paris et Berlin ont affirmé qu’ils s’opposeraient au lancement en Europe du libra et défendent une « devise numérique » à l’échelle du continent. Par Nessim Aït-Kacimi, Raphaël Bloch et Anaïs Moutot
Extrait (…) Benoît Coeuré, de la Banque centrale européenne, qui présidera la réunion, a averti que « la barre pour l’approbation réglementaire sera très haute » pour que le libra fonctionne dans l’Union européenne. (…) Déjà, vendredi, Paris et Berlin avaient annoncé qu’ils s’opposeraient au lancement de ce projet en Europe. (…) Le timing choisi par Paris et Berlin n’est pas anodin. Le développement du futur libra avance. L’association qui réunit les 28 membres (…) du projet à Genève a annoncé il y a quelques jours avoir entamé les discussions avec le régulateur suisse pour être régulé comme un « système de paiement ». (…) La Chine, qui travaille sur son propre projet de cryptomonnaie - attendu pour la fin 2019 - a déjà fait savoir que la future cryptomonnaie de Facebook ne serait pas disponible sur son sol. (…)
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[ Reuters ⎟ Dépêche ⎟ 17 septembre 2019 ]
Villeroy (BCE) promet un examen très rigoureux du projet Libra
Par Huw Jones et Marc Jones
Extrait (…) L’émergence des “stablecoins”, (…) telles que le Libra (…), mettent en évidence des lacunes réglementaires et le projet du groupe américain fera l’objet d’études très rigoureuses des autorités concernées, a déclaré mardi François Villeroy de Galhau, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne. (…)
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[ Les Echos ⎟ Édition du mercredi 18 septembre 2019 ⎟ Page 30 ]
« S’il y a une récession aux Etats-Unis, elle ne sera pas particulièrement forte »
Robert Shiller, prix Nobel d’Economie, ne partage pas le pessimisme ambiant sur l’économie américaine et sur Wall Street. Une récession, si elle se produit, ne sera pas particulièrement forte. Elle est logique après une décennie d’expansion. Les marchés sont moins euphoriques et exubérants que lors des années qui précédèrent la crise de 2007. Quant aux devises 2.0, le bitcoin et le libra, elles ne sont pas près de rivaliser avec le dollar. Propos recueillis par Nessim Aït-Kacimi
Extrait (…)
Facebook a lancé son projet de monnaie, libra, cette année. Que pensez-vous de cette initiative ? Libra est un projet qui vise à tirer parti de la renommée de Facebook, de son succès phénoménal, afin de faire progresser le cours de Bourse de l’entreprise. Il pourrait fonctionner et exister mais je suis sceptique, et les régulateurs pourraient même ne pas l’autoriser.
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[ L’Obs ⎟ Édition du 19 mercredi septembre 2019 ⎟ Page 6 ]
L’erreur de Bruno Le Maire
Par Nicolas Colin, essayiste, associé fondateur de la société The Family
Premières lignes (…) Ces derniers jours, le monde du numérique a bruissé des déclarations tonitruantes de Bruno Le Maire sur Libra, l’infrastructure et la monnaie éponyme que Facebook et d’autres prévoient de déployer pour faciliter les paiements sur internet. Lors d’une réunion à l’OCDE, le ministre des Finances a déclaré être opposé au « développement de Libra sur le sol européen » au nom de la souveraineté monétaire des Etats. L’effet est désastreux car, comme souvent, la France est prise dans un cercle vicieux. Plus les entreprises numériques sont perçues comme des menaces venant de l’étranger, plus nous cherchons à les « réguler » et à les empêcher, compliquant au passage le développement de notre économie numérique à nous. (…)
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[ Les Echos ⎟ Édition numérique⎟ 18 septembre 2019]
BCE : « Libra sera disruptif d’une manière ou d’une autre »
Après la réunion des banques centrales à Bâle, en Suisse, pour discuter des cryptomonnaies, plusieurs hauts responsables se sont exprimés. Par Rémy Demichelis
Premières lignes (…) Premières déclarations post-Bâle. Une des plus attendues était celle de Benoît Cœuré, membre de la direction de la Banque centrale européenne. Il s’exprimait hier, depuis le Luxembourg, au lendemain de la réunion de 26 banquiers centraux (dont ceux de la Fed et de la BCE) qui a eu lieu en Suisse. Toutes les discussions ont tourné autour des « stable-coins » (…) .
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[ Stratégies ⎟ Édition du jeudi 26 septembre 2019 ⎟ Page 14 ]
Libra: Facebook peut-il convaincre?
Communication financière. Libra est sur toutes les lèvres. Pourtant, ce projet cryptomonnaie initié par Facebook doit encore franchir de nombreux obstacles avant de, peut-être, voir le jour. Face aux inquiétudes des États, des banques et des régulateurs, comment le géant californien doit-il manoeuvrer pour convaincre ? Par Cécilia Di Quinzio
Extraits
Jean-Yves Léger, consultant en communication et auteur de «La communication financière »
« Le gros problème de Facebook : sa réputation. Comment cette entreprise qui monnaye les données générales de ses propres clients peut-elle garantir de protéger des informations autrement plus délicates que sont les données financières? » (…)Owen Simonin, alias Hasheur sur YouTube, fondateur de Just-Mining
(…) « Une fois lancé aux États-Unis, Libra ne tardera pas à s’infiltrer un peu partout dans le monde… Et si ce n’est pas Facebook, un autre géant prendra sa place. Les États-Unis, jamais en retard économiquement, préféreront toujours que Facebook se positionne plutôt qu’un acteur chinois, par exemple. »
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[ Le Point ⎟ Édition du jeudi 26 septembre 2019 ⎟ Pages 78-90 ]
Libra, la cryptomonnaie qui secoue les Etats
Extrait (…) Depuis qu’il a révélé son ambition, en juin, David Marcus tente de rattraper le coup. «Ces inquiétudes sont légtimes», clame-t-il, en soulignant que le réseau social ne sera pas seul aux commandes. La gouvernance de la crypto-monnaie sera confiée à une association à but non lucratif. Sauf que parmi les 28 membres fondateurs de l’association figurent des géants des paiements comme Visa ou MasterCard, des entreprises comme eBay, Uber ou en-core la maison mère de Free, au côté de quelques ONG… (…)
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[ Capital ⎟ Édition d’octobre 2019 ⎟ Pages 90-92 ]
Avec la libra, Facebook peut-il détrôner nos monnaies?
En annonçant le lancement prochain de sa cryptomonnaie, le réseau social vient marcher sur les plates-bandes des Etats. Au point d’inquiéter même /es banquiers centraux. Par Philippe Robert
Extrait Premières lignes (…) Si nous vous disons «Jackson Hole», cela ne vous évoque peut-être rien. Dans cette buco-lique station située dans les montagnes du Wyoming, aux Etats-Unis, se tient pourtant tous les ans au mois d’août un événement éco-nomique majeur : la réunion des principaux banquiers centraux de la planète. Cette année, l’Améri-cain Jerome Powell et ses comparses se sont retrouvés pendant quelques jours pour discuter de la guerre com-merciale entre la Chine et les Etats-Unis, du risque de récession et des politiques monétaires à mener. Mais une autre question hantait les esprits : et si ce sympo-sium était voué à disparaître? -> (…)
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[ Le Monde ⎟ Édition du dimanche 29 et du lundi 30 septembre 2019 ⎟ Page 30 ]
Réunis à l’Ecole d’économie de Paris, les 23 et 24 septembre, par la Banque de France, les meilleurs spécialistes internationaux de la monnaie ont débattu des alternatives – controversées – à la domination d’une devise américaine affaiblie
Barry Eichengreen : Pourquoi le libra ne remplacera pas le dollar
Faute d’un prêteur en dernier ressort, la cryptomonnaie de Facebook ne pourra être une devise stable, explique l’économiste américain. Par Barry Eichengreen, professeur d’économie et de sciences politiques à l’université de Californie à Berkeley
Extrait (…) La monnaie électronique de Facebook sera, nous dit-on, entièrement garantie et stable par rapport à un panier des principales monnaies nationales. La technologie de paiement numérique Facebook permettra au libra d’être utilisée pour les paiements nationaux et internationaux dans le monde entier. Le libra pourrait alors supplanter le dollar comme principal moyen de paiement international. Mais il y a aussi un point de vue moins optimiste. Parce qu’il ne sera pas stable par rapport au dollar, le libra ne sera pas aussi attractif que le dollar pour les banques, les entreprises et les ménages aux Etats-Unis. On peut reproduire le raisonnement en Europe ou au Japon, puisque le libra ne sera pas stable non plus par rapport à l’euro ou au yen. (…) Etant en principe adossée à 100 % à des devises nationales, la monnaie ne pourra être émise par l’Association libra en réponse à une pénurie. (…) Cela implique qu’en temps de crise, la demande de libras ne pourra être satisfaite qu’en échange de dollars et des autres monnaies nationales du panier. (…)
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[ Mediapart ⎟ Édition numérique ⎟ 30 septembre 2019 ]
Roger McNamee: «Personne ne devrait être autorisé à vous suivre sur Internet»
Investisseur de la première heure dans le réseau social de Mark Zuckerberg, Roger McNamee fait désormais entendre sa voix contre Facebook. Son ouvrage, qui vient de paraître en français, évoque « la catastrophe » en cours selon lui, mais aussi la montée des résistances contre les géants du numérique. Par Géraldine Delacroix
Extrait (…)
Pensez-vous que Libra, la monnaie que Facebook souhaite lancer en 2020, soit également un danger ? Je pense que Libra est une mauvaise idée. Et laissez-moi vous expliquer pourquoi. Les cryptomonnaies de la première génération, puis le bitcoin, ont été conçues comme des véhicules de trading très volatils. Dans une certaine mesure, ils ont réussi, mais ils n’ont rien vraiment menacé, parce qu’ils sont assez grossiers et qu’ils n’ont tout simplement pas atteint la masse critique. Le problème avec Libra, c’est que ce n’est pas une cryptomonnaie comme celles-ci. Il traite les deux plus grands problèmes, la distribution et la gestion, ainsi que la volatilité. Mais le problème, c’est que Libra est conçu pour concurrencer l’euro, la livre et le dollar. Et je crois que la monnaie est l’un des deux éléments fondamentaux de la souveraineté nationale. Vous avez le contrôle, la force légitime, l’armée, la police. Et la monnaie. -> (…)
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[ LeFigaro.fr avec AFP ⎟ Édition numérique ⎟ 02 octobre 2019 ]
Des partenaires de la future monnaie virtuelle de Facebook doutent.
Par LeFigaro.fr avec AFP
Premières lignes (…) Certains partenaires clefs de Facebook dans Libra ont refusé de soutenir publiquement le projet de monnaie virtuelle, d’après un article publié mardi par le quotidien américain Wall Street Journal. Visa et Mastercard, notamment, deux futurs membres du consortium de gestion de Libra, seraient en train de «reconsidérer leur implication» dans le projet qui subit l’opposition croissante de nombre d’acteurs et régulateurs. (…)
L’article complet en ligne : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/des-partenaires-de-la-future-monnaie-virtuelle-de-facebook-doutent-20191002
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[ Investir.LesEchos.fr ⎟ Édition numérique ⎟ 02 octobre 2019 ]
Libra : Visa et Mastercard reconsidèrent leur engagement avec Facebook
Plusieurs partenaires de l’association Libra seraient en train de remettre en question leur implication dans le projet de cryptomonnaie initié par Facebook. Par Rémy Demichelis
Extrait (…) Le projet Libra a été annoncé en juin dernier avec 28 partenaires déclarés. Ils n’ont pour le moment signé qu’une lettre d’intention. Mais rien ne les engage juridiquement, ils n’ont d’ailleurs pas encore versé les 10 millions de dollars du ticket d’entrée. « Personne ne s’est encore officiellement joint », a cru bon de rappeler Al Kelly, directeur général de Visa lors d’une conférence en juillet. Il va falloir à Facebook plus que de simples « likes » pour l’aider à aller jusqu’au bout de son projet.
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[ Le Figaro ⎟ Édition numérique⎟ 02 octobre 2019 ]
Monnaie Libra: des partenaires de Facebook hésiteraient à poursuivre l’aventure
La levée de boucliers réglementaire suscitée par le projet inquiète. Visa et Mastercard ne confirment pas leurs intentions. Les membres fondateurs de l’association Libra doivent se réunir le 14 octobre à Genève. Par Ingrid Vergara
Premières lignes (…) Le Libra suscite beaucoup d’interrogations. Y compris parmi les partenaires de la première heure. Mercredi, le Washington Post écrivait que Visa et Mastercard ainsi que d’autres membres fondateurs de l’association Libra pourraient remettre en question leur participation dans l’aventure. Face à l’intense pression réglementaire auquel le projet est soumis, certains craindraient d’éventuelles répercussions sur leur business actuel. (…)