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AFP - Édition web du 15 mars 2019
Le baron déchu du bitcoin échappe à la prison ferme au Japon
Mark Karpelès, jeune loup français de l’internet accusé de malversations, a été condamné vendredi par le tribunal de Tokyo à deux ans et demi de prison avec sursis, une peine bien en deçà des réquisitions, au terme d’un jugement qui l’innocente sur plusieurs points. Par AFP, Quentin Tyberghien
Extrait Le procureur avait réclamé dix ans ferme contre celui qui dirigeait jusqu’à sa faillite début 2014 la société MtGox, devenue la principale place mondiale des transactions en bitcoins. (…) La lecture de l’argumentaire a ensuite duré plus d’une heure. Le tribunal a distingué les chefs d’accusation et n’a finalement retenu que celui de falsification de données informatiques par la création de fausse monnaie virtuelle, avec “volonté manifeste de dissimulation”. (…) Mais ils ont expliqué que, puisque le prévenu avait auparavant un casier judiciaire vierge au Japon, ils lui accordaient un sursis de quatre ans. (…)
L’article complet en ligne : https://actu.orange.fr/societe/high-tech/le-baron-dechu-du-bitcoin-echappe-a-la-prison-ferme-au-japon-CNT000001dMeJY/photos/-c0e90c5274146c74a7e26568fa89f80b.html
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[Presse digitale] LesEchos.fr ● L’ancien « baron » français du bitcoin, Mark Karpelès, échappe à la prison ferme au Japon
LesEchos.fr - Édition web du 15 mars 2019
L’ancien « baron » français du bitcoin, Mark Karpelès, échappe à la prison ferme au Japon
Le Français, qui avait dirigé la plateforme d’échanges de cryptomonnaies MtGox jusqu’à sa faillite en 2014, est condamné à deux ans et demi de prison avec sursis pour manipulation de données informatiques. Il est acquitté des charges de détournements de fonds.
Extrait Mark Karpelès ne dormira pas en prison ce soir. (…) A l’issue d’ un procès qui s’était étalé sur un an et demi, à raison d’une ou deux journées d’audience par mois, les procureurs avaient demandé, en décembre dernier, une peine de 10 ans d’emprisonnement contre le Français de 34 ans, originaire de Bourgogne. (…) Pour le parquet, ce verdict, qui innocente largement Mark Karpelès, sonne comme une rare défaite, dans un système judiciaire nippon où les mis en examen sont condamnés dans 99,97 % des procès. (…) Malgré un probable appel du parquet, il pourrait désormais être de libre de quitter, s’il le souhaitait, le pays et d’éventuellement se rendre en France. Depuis sa sortie de prison, il a retrouvé du travail à Tokyo en tant que directeur technique dans une société opérant des VPN. Il ne gère plus de projet lié aux cryptomonnaies.
L’article complet en ligne : https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0600908080941-lancien-baron-francais-du-bitcoin-mark-karpeles-echappe-a-la-prison-ferme-au-japon-2252709.php
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Libération.fr - Édition web du 15 mars 2019
L’ex«baron» français du bitcoin sauve sa peau devant la justice japonaise
Au terme d’un procès fleuve de dix-huit mois, le tribunal de Tokyo a condamné Mark karpelès à de la prison avec sursis. Par Christophe Alix
Extrait (…) Originaire de Chenôve, dans la banlieue de Dijon, ce pur geek et génie de l’informatique de 34 ans avait clamé son innocence tout au long du procès (…) Après avoir vainement tenté de lui extorquer des aveux, la justice japonaise a fini par abandonner l’inculpation pour vol. «Au début, les procureurs m’ont accusé d’avoir détourné des fonds des clients, a-t-il expliqué il y a quelques jours dans une interview aux Echos. Puis, comme ils ne trouvaient pas d’éléments, ils m’ont finalement accusé d’avoir floué l’entreprise dont j’étais le seul directeur et que je contrôlais à 88%.» (…) «J’ai failli craquer mais heureusement j’ai pu résister, dit-il. J’étais interrogé en moyenne huit heures par jour les premiers mois. Vous n’avez jamais d’avocat avec vous. Les enquêteurs vous présentent alors souvent des aveux déjà rédigés en japonais et un tampon d’encre dans lequel vous avez juste à appuyer votre doigt avant de l’apposer au bas de la confession.» Après sa libération en juillet 2016, ce passionné de physique quantique qui vit au Japon depuis 2009 avait retrouvé un travail. Interdit de contact avec une trentaine de personnes et de quitter le sol japonais, il avait dû confier son passeport à ses avocats. Mais cela ne l’avait pas empêché d’intervenir sur les réseaux sociaux où il exprimait ses doutes sur les cryptomonnaies en général et le bitcoin en particulier. (…)
L’article complet en ligne : https://www.liberation.fr/planete/2019/03/15/l-exbaron-francais-du-bitcoin-sauve-sa-peau-devant-la-justice-japonaise_1715435
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Le Figaro - Édition du samedi 16 et dimanche 17 mars 2019
Le baron français du bitcoin échappe au retour en prison
La justice nippone a partiellement blanchi l’ex-patron de la plateforme d’échange de monnaie virtuelle MtGox. Par Régis Arnaud
Extrait (…) En 2011, à 24 ans, Mark Karpelès, un jeune Français pas- sionné d’informatique installé à Tokyo, fait vivoter Tibanne, un créateur de site Internet. Il rachète un obscur marché d’échanges de bitcoins en ligne, MtGox, afin d’animer son quotidien en dehors du travail. (…) « Karpelès m’a dit qu’il ne voulait pas perdre le contrôle de MtGox. Je pensais qu’il devait lâcher la barre. Cette aventure ne pouvait que finir mal entre ses mains si inexpérimentées », se souvient un proche de cette époque. Le site comptera au plus fort de sa popularité 1,1 million de clients qui s’échangent des bit- coins alors évalués à 1 000 dollars… jusqu’en 2014, lorsque Mark Karpelès annonce avoir « perdu » 850 000 bitcoins d’une valeur de 500 millions de dollars. (…)
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Les Echos - Édition du lundi 18 mars 2019
Bitcoin : Mark Karpelès échappe à la prison ferme
Le « baron » Français du bitcoin, avait dirigé la plate-forme d’échanges de cryptomonnaies MtGox jusqu’à sa faillite. Il a est condamné à deux ans et demi de prison avec sursis. Par Yann Rousseau
Premières lignes Interdit de sortir du territoire japonais depuis sa libération sous caution en juillet 2016, après presque une année très difficile de détention, Mark Karpelès a pu récupérer ce week-end son passeport français et commencé à envisager un retour à une vie presque normale. (…)
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Society - Édition du 21 mars 2019
Le bitcoin, une créature de Frankenstein"
Le 15 mars dernier, Mark Karpelès était condamné par un tribunal de Tokyo à deux ans et demi de prison avec sursis, échappant à la peine de dix ans ferme réclamée par le procureur. Ce Français installé au Japon avait été arrêté en août 2015 dans le cadre d’une enquête sur la disparition de 650000 bitcoins (à l’époque, environ un demi-milliard de dollars) appartenant aux utilisateurs de Mt. Gox, la plateforme d’échange qu’il a créée et par laquelle passaient alors 70% des transactions mondiales de la cryptomonnaie. Après s’être infiltré dans le monde des yakuzas dans son best-seller Tokyo Vice, Jake Adelstein consacre aujourd’hui un livre à l’affaire. Par Ambre Chalumeau et Thomas Pitrel.
Extrait (…) Mark Karpelès dit qu’il adore le Japon parce que quand il oublie son ordinateur sur un banc, on le lui rapporte. C’est une histoire charmante, mais quelqu’un qui oublie son ordinateur sur un banc ne devrait pas être à la tête d’une entreprise qui gère des millions de dollars en monnaie virtuelle! (…) Les charges retenues contre Karpelès n’avaient rien à voir avec les bitcoins volés, elles n’étaient là que pour le pousser à avouer quelque chose qu’il n’a pas fait. Au Japon, seulement 1% des accusés sont jugés non coupables. (…)
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Ouest-France - Édition du vendredi 29 mars 2019
Livre. À la poursuite des bitcoins disparus…
J’ai vendu mon âme en bitcoins est un ouvrage sur la fameuse crypto-monnaie et son cyber-braquage, qui se lit comme un polar. Par Camille Mordelet
Extrait (…) Le récit prend vite des airs d’investigation policière. Jake Adelstein, auteur de Tokyo Vice (2016), a appris à parler le bitcoin. Le livre déroule avec pédagogie l’histoire de la crypto-monnaie, s’appuyant le plus souvent sur des aventures humaines fantasques mais vraies. (…)
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Capital - n°331 - Édition d’avril 2019
“C’est un ministre japonais qui a donné le go dans l’affaire Ghosn”
Le journaliste américain Jake Adelstein enquête depuis trente ans à Tokyo. Il nous décrypte les coulisses du terrible système judiciaire nippon. Par François Miguet
Extrait
(…) L’histoire du personnage principal de votre dernier livre, l’entrepreneur français Mark Karpelès, rappelle beaucoup les mésaventures de Carlos Ghosn… Les deux histoires sont très proches, en effet. Mark a subi le même traitement judiciaire que Carlos Ghosn à quelques années d’intervalle, et il est loin d’être sorti d’affaire. (…) [Mt. Gox] a fait faillite en 2014 à la suite d’un piratage informatique rocambolesque : 650 000 bitcoins se sont évaporés dans la nature (…) Aussitôt, les Japonais ont soupçonné Mark d’avoir détourné cet argent. Et c’est ce que je croyais aussi avant d’enquêter. Dès le début, ce dossier n’était pas solide (…) les services chargés de la lutte contre la cybercriminalité (…) se sont dit que le Français allait passer aux aveux et que ce serait vite bouclé. Or cela ne s’est pas passé comme ça. Mark était innocent, et il n’a jamais accepté de signer d’aveux. (…) Au final, Mark Karpelès a été libéré sous caution après dix mois de garde à vue. Un peu comme Ghosn… C’est exact. Cela dit, même si les enquêteurs japonais se sont rapidement rendu compte que Karpelès n’avait, selon toute vraisemblance, pas volé les bitcoins, ils n’ont pas voulu perdre la face et l’ont donc poursuivi pour d’autres motifs, moins graves, dont celui de «transfert illégal d’argent par voie électronique». -> (…)Tous droits réservés
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AFP - Édition du 29 mars 2019
Bitcoin: Mark Karpelès fait appel du verdict le condamnant pour manipulation de données
Par AFP
Extrait (…) Le Français Mark Karpelès, (…) a décidé de faire appel, a annoncé vendredi un de ses avocats à l’AFP. “Il a été reconnu coupable de manipulation de données électroniques mais lui pense qu’il est innocent, c’est la raison pour laquelle il conteste la décision de première instance”, a expliqué son conseil Kiichi Iino. (…)
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