[Presse] Le Monde / La blockchain au service de l'Art
-
Le Monde - Édition du mardi 13 mars 2018
A Maastricht, sept mille ans d’histoire de l’art
La Tefaf (The European Fine Art Fair) réunit le haut du panier des galeristes du continent, représentant quelque 29 spécialités, de l’Antiquité jusqu’à la période la plus contemporaine. Par Harry Bellet
Extrait (…) La Tefaf (The European Fine Art Fair) (…) seule foire du monde (…) qui réunit (…) l’art premier, les antiquités égyptiennes ou classiques, les manuscrits et les livres rares, les objets d’art, le mobilier, les bijoux, et l’art de tous les temps, jusqu’au plus contemporain. (…) Pour compléter le processus, toutes les œuvres sont soumises à l’Art Loss Register, un organisme qui collecte les renseignements sur les objets volés ou dont la propriété est litigieuse, et la foire s’est adjoint les services d’un nouveau « chairman », Nanne Dekking, fondateur d’Artory, une société qui utilise la technologie de la « blockchain » pour sécuriser la documentation accompagnant un tableau. Impossible, désormais, pour les petits malins de trafiquer les archives et de créer un pedigree à un faux – l’imagination des faussaires est sans limite, cela s’est vu. Les responsables de la foire insistent beaucoup sur l’ensemble de ces mesures. Les nombreux scandales liés aux faux ont écorné, ici comme ailleurs, la confiance des acheteurs, qu’il s’agit de rétablir.
Tous droits réservés