Gendarmerie nationale centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) Cyber Gendarmerie
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Le centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N)
https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/pjgn/SCRCGN/Le-centre-de-lutte-contre-les-criminalites-numeriques-C3NLa chaîne cybercriminalité s’appuie sur un réseau de proximité au niveau local (référents Cyber), des spécialistes au niveau départemental (Cyber N’tech) et des experts au niveau national (PJGN) réunissant les compétences de pointe du C3N et du département informatique, électronique de l’IRCGN.
Le C3N est chargé d’assurer le pilotage et l’appui spécialisé de l’action de la gendarmerie contre la cybercriminalité et les criminalités numériques de façon plus générale, de mener ou coordonner les investigations d’ampleur nationale ayant trait à la cybercriminalité, et de réaliser une surveillance permanente de l’Internet, pour y détecter et collecter les preuves des infractions qui peuvent y être commises. Le réseau d’enquêteurs spécialisés de la Gendarmerie forme une chaîne globale et cohérente de 3500 gendarmes.
Enquête d’initiative
Dans le cadre de sa mission d’enquête judiciaire, le C3N travaille essentiellement d’initiative. Ses enquêteurs disposent d’une compétence nationale et sont formés à l’enquête sous pseudonyme sur Internet. Ils utilisent des logiciels élaborés leurs permettant d’investiguer sur l’ensemble des vecteurs (web classique, réseaux sociaux, darkweb, jeux vidéos connectés, transactions en bitcoin, etc), grâce à une veille permanente. Les champs infractionnels prioritaires que le C3N poursuit sont l’apologie du terrorisme (identification et interpellation des auteurs), les ventes illicites en ligne (armes, stupéfiants, faux documents, médicaments, etc), les atteintes aux systèmes de traitements automatisés de données (ex : ransomware) et la pédopornographie. En fonction des affaires, les dossiers sont soit transmis à une unité territoriales pour poursuite d’enquête, soit conduits jusqu’à leurs terme en propre par le C3N, qui dispose d’une véritable capacité de projection opérationnelle.Pilotage et animation du réseau cybergend
Le C3N pilote et anime le réseau CYBERGEND, composé de 3500 gendarmes spécialisés en technologie numérique. Aux côtés des bureaux ad hoc de la DGGN et de l’IRCGN, il contribue à définir les politiques de formation et d’équipement des militaires de la gendarmerie en matière cyber, et à harmoniser les outils et méthodes de travail (ex : manuel des opérations N’TECH). Il administre le site intranet Cyber-Aide (8000 fiches pratiques, 5000 visiteurs distincts par semaine), le forum des enquêteurs spécialisés, ainsi qu’une liste de diffusion par courriel.C3N
Assistance H24
Au travers d’un guichet unique (GUTI), le C3N fournit une assistance H24 (hotline) aux unités territoriales dans le domaine des relations entre l’enquêteur et les opérateurs de téléphonie ainsi que les fournisseurs d’accès internet. Rattaché au C3N, le Centre national d’analyse des images de pédopornographie (CNAIP) a pour mission d’identifier les victimes et auteurs des contenus à caractère pédo-pornographique. Cette structure centralise pour la police et la gendarmerie les fichiers saisis lors des enquêtes judiciaires et fournit des images illicites en tant que de besoin aux enquêteurs habilités aux investigations sous pseudonyme.Veille de la cybercriminalités
Le C3N collecte l’ensemble des comptes rendus de police judiciaire (CRPJ) émis par les unités de gendarmerie en matière de cybercriminalité. Ce sont ainsi près de 5000 nouveaux CRPJ qui sont recueillis chaque mois et traités par les analystes criminels du C3N. L’analyse de cette très riche ressources permet d’une part d’élaborer des notes stratégiques (ex. : état de la menace, phénomènes émergents), d’autre part d’effectuer des regroupements entres affaires traitées localement, afin de proposer des stratégies opérationnelles (ex. : centralisation des procédures en cas de détection d’un mode opératoireGendarmerie nationale : le centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) du Service Central du Renseignement Criminel (SCRC) : [email protected]
https://www.gouvernement.fr/risques/cybercriminalite
Vous pouvez également signaler les faits dont vous avez été victime via la plateforme de signalement « Pharos » ou le numéro dédié : 0811 02 02 17
Des services spécialisés se chargent ensuite de l’enquête :
Police nationale : l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) qui dépend de la Sous-direction de lutte contre la cybercriminalité (SDLC)
Gendarmerie nationale : le centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) du Service Central du Renseignement Criminel (SCRC) : [email protected]Préfecture de police : l[a Préfecture de police de Paris, de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI)](http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Nous-connaitre/Services-et-missions/Missions-de-police/La-direction-regionale-de-la-police-judiciaire/
La-brigade-d-enquetes-sur-les-fraudes-aux-technologies-de-l-information) et ses équipes de la Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI) compétente uniquement pour Paris et petite couronne (75, 92, 93 et 94) : 01 40 79 67 50Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du Ministère de l’Intérieur, en charge de la lutte contre la cybercriminalité.
Consultez le site CYBERMALVEILLANCE.GOUV.FR du dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance,
Service Central de Renseignement Criminel https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/pjgn/SCRCGN
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@Scamradar Merci pour l’info
Faudrait juste que les modos l’épingle
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Un petit Up pour faire remonter le topic en visu